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 Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur.

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Charlotte Mc Allister
Charlotte Mc Allister

my dear messages : 4
hey man, i'm here since : 03/11/2010
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Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur. Vide
MessageSujet: Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur.   Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur. Icon_minitimeMer 3 Nov - 16:29

Charlotte “Chuck”
La vie est un jeu de cartes.
Mc Allister
dont le coeur n'est jamais l'atout





Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur. Dakotafanning001
by Amaryllis
Nom : Mc Allister
Prénom(s) : Charlotte dite Chuck
Âge : 17 ans
Groupe souhaité : Only laws of alchemy


Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur. 2199041
by Livejournal
Ton prénom/pseudo : Mariee
T'en es à combien de bougies ? 15 ans.
Personnalité de l'avatar : Dakota Fanning
Comment as-tu trouvé BTW ? Par un partenariat
Quelque chose à rajouter? J’aime, J’aime, J’aime. Je connais FMA, je suis en train de lire le manga, j'en suis à la mort de Maes et je suis ravi de trouver un forum rpg reprenant ce contexte et l’alchimie. C’est une bête de bonne idée. Et en plus le forum est vraiment magnifique ! Je suis tombé immédiatement fan.


Dernière édition par Charlotte le Mer 3 Nov - 17:15, édité 3 fois
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Charlotte Mc Allister
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Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur. Vide
MessageSujet: Re: Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur.   Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur. Icon_minitimeMer 3 Nov - 16:29

be your own hero !


Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur. Stellak
«Je voudrais n'être qu'une étoile qui, jour et nuit, brille pour toi.
Et même si, quelques fois, danse un peu la flamme, on sait bien qu'elle ne s'éteindra pas
»


Cette chanson n’allait-elle jamais finir de tourner dans son esprit ? Charlotte serait-elle obligé de la supporter jusqu’à l’infini ou seulement jusqu’à ce que ses larmes se tarissent enfin ? La jeune fille secoua la tête, perlant le parquet de bois noirs de tâches humides. Toute l’eau de son corps semblait vouloir sortir par ses yeux, faisant dégouliner le khôl mit à la manière des chanteuses de cabaret à la mode sur ses joues pâles. C’était passablement injuste qu’une nuit de Noël soit ponctué de ce genre de souvenir, de ce genre de torture que vous inflige votre subconscient. Assise a même le sol, Charlotte étendit ses jambes maigres et laissa sa tête penchait sur le côté. Si elle avait sentit la mort s’approcher à cet instant, elle l’aurait accueillit à bras ouverts. Mais à la place du néant si séduisant, du vide reposant, elle fut happée dans un tourbillon de souvenirs aux couleurs ternes comme les films que l’on passait dans le cinéma au coin de la rue, aux bruits qui s’estompaient et aux visages qui s’effaçaient trier par le temps et par une mémoire sélective.


“- Papa ?” “
- Oh ma puce... Bonjour. Grace, je t’ai promis que j’allais revenir.”


Charlotte ne se rappelle pas des détails de sa petite enfance ou du moins elle n’en garde pas beaucoup de souvenirs. Peut-être parce qu’elle était bien, commune et sans accroche, sans bavure particulière à part la première claque que sa mère lui avait donné lorsque la petite avait essayé de marcher dans le feu à pied nu aux environs de ses quatre ans. Ses premières années, de zéro à douze ans pour être précis, n’était qu’une suite d’évènement tous identiques, tous normaux. Levée à six heures, elle marchait une heure pour rejoindre l’école la plus proche de sa maison isolée dans la campagne. Puis pendant des heures, la petite fille regardait les fumées des premières usines de central city que l’on voyait dépasser des collines verdoyantes et cultivés. Et enfin, elle rentrait chez elle, auprès de sa mère qui n’avait aucun métier notable, aucun talent à part ce lui d’aimer sans limite et de donner sans compter. Et auprès de son père, quand il était là. Funambule, clown et magicien, il n’avait pas vraiment le temps de s’occuper de sa petite fille et de sa femme pendant les belles saisons. Il ne revenait que lorsque les feuilles étaient toutes tombés et repartait dès que les perce-neiges pointaient le bout de leur nez. Pourquoi attendaient-elles encore après cet homme indépendant qui ne savait que passer en coup de vent ? Pour l’amour et l’équilibre de leur monde. Il était un artiste, un artiste faussement excentrique qui venait se reposer dans les bras de sa tendre femme, qui venait trouver la paix dans les yeux de sa fille. Pour tous les trois, aussi bancale que soit leur vie, il y régnait le bonheur ou chacun avait besoin des autres pour que leur monde tienne la route. Un bonheur simple. Rien de plus. Rien de moins.

Une mélopée s’élevait chaque soir à la même heure, juste quand les premières étoiles s’allument dans le ciel et la petite Charlotte, ses cheveux d’or en bataille sur l’oreiller formant une auréole atour de sa peau blanche et de son visage rond enfantin, fermait ses grands yeux expressifs du même bleu que ceux de son père. La musique, chantait par la voix douce de sa mère s’imprégnait en elle comme le symbole ultime du bonheur. Et c’était avec cette douce comptine que la petite partait au pays des rêves.

_ Comme un petit point de lumière conduit les bateaux vers le port, je voudrais être pour toi celle qui t'éclaire, qui te veille quand tout le monde dort.

Mais tout le monde fait des erreurs dans la vie. A commencer par Monsieur Mc Allister qui s’enticha d’une comédienne de bas étage, d’une ancienne fille de joie reconvertit dans les chansons pompeuses et les robes de soirées premiers prix qui sentent toujours le renfermé et le tabac bon marché. Il ne revient jamais dans la maison de campagne et on ne su jamais ce qu’il fit de sa vie par la suite. Puis vient la tour de Madame, qui tombant dans une juste dépression, cessa de puiser dans sa fille et sa ressemblance avec son père l’énergie pour continuer de vivre. Charlotte trouva refuge chez un voisin, un vieil alchimiste à ses heures perdues. La petite, derrière ses cheveux blonds et son nez retroussés savait voir la tristesse de sa mère, mais une enfant de douze ans n’a pas les mots pour consoler un chagrin d’amour. Alors elle se contenta de paraitre heureuse pour ne pas rajouter de problème à sa mère et elle ne laissa couler ses premières larmes de vraie tristesse chez le vieil homme d’à côté qui prenait soin d’elle et qui pris peu à peu la place de son père. Celui-ci prenait à cœur de protéger l’enfant frêle des malheurs de la vie, il ne lui annonça jamais que sa mère n’allait pas bien et que rien n’était en pouvoir de la guéri totalement de mal d’amour. Peu à peu pour l’occuper et pour l’empêcher que l’enfant timide ne se renferme sur elle-même, il essaya de lui apprendre l’alchimie. Il lui en prit d’abord les principes sans jamais la laisser voir de transmutation, ou lui montrer un cercle. Elle assimila les raisons d’être de l’alchimie peu à peu, se plaisait à écouter la voix rauque de l’homme qui li répétait que l’alchimie ne devait utiliser que pour faire le bien. Et elle jura, cent fois, milles fois qu’elle ne transgresserait jamais cette règle fondamentale ni aucune des autres. Puis elle apprit à dessiner le cercle, à poser ses mains, à concentrer son esprit. Elle était particulièrement habile à cette tâche. Elle savait mieux que personne vidait son esprit et le dresser comme roc par sa volonté intangible. Elle se révéla plutôt pour ses exercices de transmutation. Elle commença aussi à s’ouvrir, à s’épanouir. Elle retrouvait un semblant de bonheur.

Au côté de Devon O’hara, l’alchimiste, Charlotte devint plus ferme. Elle subit un entraînement dur pour apprendre le combat et ses rudiments, Devon jugeait qu’il était bon pour elle de s’adonner à un sport lui permettant d’éprouver de la bonne fatigue et de la muscler un peu. Car Charlotte, désormais surnommé Chuk à cause de ses cheveux court et de ses pantalons de garçon, ne grossisait pas et on avait l’impression qu’elle allait casser au moindre coup. Mais son gauche était puissant et ses attaques imparables. Chuck était devenu très proche de Devon O’hara qu’elle considérait vraiment comme un père ou comme un oncle et elle s’appuyait beaucoup sur lui pour continuer d’avancer. Sa mère remontait peu à peu la pente, mais elle ne souriait plus, elle ne riait plus. Elle n’était qu’un automate qui lavait le linge, mettait la table et pliait les draps. Alors dès la fin des cours, après avoir comme à son habitude embrassée sa mère et lui avoir murmuré une ou deux paroles rassurante, Chuck s’en allait chez son voisin. Ce jour-là, il lui avait expliqué le principe des alchimistes d’Etat, l’armée et central city puisqu’il y avait vécut.

_ Dites-moi O’hara, les alchimistes sont un peu des Dieus, non ? Ce sont eux qui devraient gouverner le monde, pas l’armée impuissante.
_ Tu comprendras un jour que les alchimistes ne sont pas des Dieus. Tu comprendras peut-être aux prix de sacrifices, mais tu comprendras.


“Si je n’avais qu’une heure d’amour, si c’est tout ce qui m’était donné, une heure d’amour sur cette terre c’est à toi que je la consacrerai.”


_ Ça paraît banal comme programme. Pardonne-moi, je n'ai rien inventé. Mais si un jour tu perds ton âme sache qu'il y a quelqu'un pour t'aider.

Charlotte fredonnait en rangeant des livres de recette et autre d’O’hara en son absence. Elle s’arrêta un instant pour regarder sur le mur, une photo en noir et blanc jaunis par le temps et recouverte de poussière. Elle représentait Central city et son fourmillement de gens tous différent les uns des autres. Chuck qui avait maintenant quinze ans et une allure toujours aussi frêle mais avec des formes de femme déjà bien faite, rêvait d’y aller. Elle restait pendue aux lèvres de Devon qui lui racontait sa jeunesse à Central, la gare fumante et grouillante, les ruelles sombres de la nuit, l’uniforme bleu de soldats un peu partout dans la ville. Et puis il y avait les alchimistes d’Etat. Elle aurait aimé en être un. Mais il y avait peu d’espoir qu’elle quitte un jour sa campagne. Alors elle laissa là son rangement et dépitée décida de rentrer chez elle. Les premières neiges recouvraient le chemin entre les deux maisons et la cheminée de la sienne fumait déjà, rependant une odeur de poulet dans les environs. Charlotte se hâta ; elle craignait toujours de laisser sa mère seule un peu trop longtemps, bien que celle-ci se porte de mieux en mieux. Elle ouvrit la porte en coup de vent qui claqua contre le mur de brique et ôta ses chaussures. Elle tomba des nues quand elle vit assis à la table du petit salon Devon O’Hara, avec un air étrange sur le visage et celui de sa mère qui hésité entre larmes de joies et larmes de tristesses. On l’invita à s’asseoir sur un des tabourets qui grinçaient.

_ Tu rêves d’aller à Central city, gamine ? demanda gentiment Devon. Je vais t’y emmener, mais à une seule condition. Tu dois accepter de subir un entraînement encore plu intensif dans le mois qui vient, tu dois accepter de souffrir pour devenir plus forte, plus résistante.
_ J’accepte.
_ Tu ne demandes même pas pourquoi je vais te faire subir ça ? Tu me fais décidément trop confiance. Je veux faire de toi une alchimiste d’Etat.

Il s’en suivit de longues semaines d’entraînement physique et mental. Elle répéta encore et encore des formules d’alchimie, dessina des millions de cercles de transmutation. Chuck s’écorcha les doigts à force d’écrire sur le sol, elle se tordit nombre de fois la cheville. Elle pleura tout autant de fois. Puis vint la veille du départ. Charlotte, une fois sa valise faite en grande hâte et ses cheveux peignés, descendit dans la cuisine retrouver sa mère. Elle la trouva en train de mélanger des ingrédients, des larmes roulaient sur ses joues creuses et cireuses. L’adolescente s’approcha doucement et en serrant les épaules de sa mère avec ses bras. Celle-ci se retourna et éloigna sa fille en la tenant par les épaules.

_ Ecoute-moi bien, Charlotte McAllister. Arrête de t’en faire pour ta mère et vie ta vie. Tu n’auras jamais plus la chance de quitter ce lieu, tu as toujours rêvé.
_ Mais Maman, tu as besoin de moi ici. Je peux rester ici, ce n’est pas grave, je ferais avec.
_ Ecoute ton cœur. Tu dois toujours écouter ce que te dit ton cœur. Et là, je l’entends d’ici te dire de partir à Central city. D’ailleurs va voir Devon, il voulait te voir.

Charlotte quitta sa mère à reculons et retrouva Devon dans sa maisonnette. Elle sentait l’encens et la viande brûlé en plus de l’odeur tenace de cannelle et d’alcool habituelle. Cela lui donna un haut-le-cœur mais elle poussa la porte. Devon tenait une aiguille entre ses mains et faisait un test un steak saignant. Il lui fit signe de s'asseoir sur une chaise.

_ Tu me fais confiance ? C'est maintenant que u va devoir tenir a promesse, car c'est maintenant que ça va vraiment faire mal.

Chuck acquiesça fébrilement. Elle ne voyait pas où il voulait en venir. Devon lui donna un bandeau dans lequel mordre. Elle compris subitement que l'aiguille allait transpercer sa peau et imprimer dans ses chairs une encre noir comme la suie : un tatouage. Mais c'était trop tard, elle sentit dans la paume de sa main blanche, l'aiguillon. Elle voulut hurler mais elle en fut incapable. elle attendit en serrant les dents que ces deux mains soient gravé d'un motif qu'elle ne connaissait pas.

_ Tu peux ouvrir mais avant laisse-moi te dire que je t'aime comme un père et que j'ai fait ça pour t'aider à devenir la plus grande de tout les temps. Et je suis désolé de te faire souffrir.

Charlotte ouvrit les yeux doucement pour regarder ses paumes ensanglantées. derrière le tissu à vif, elle reconnu de ses yeux experts le cercle de transmutation. Elle referma les yeux, espérant que la douleur qui l'empêchait de fermer les doigts allait disparaitre, mais la douleur était tenace. Seulement Chuck l'était plus encore et elle claqua les mains réalisant sa première transmutation sans faire de dessin.



Dernière édition par Charlotte Mc Allister le Jeu 4 Nov - 19:36, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur.   Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur. Icon_minitimeMer 3 Nov - 17:20

“Les gens font parfois de drôles de choses quand parlent leur cœur.”









Dernière édition par Charlotte Mc Allister le Jeu 4 Nov - 19:45, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur.   Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur. Icon_minitimeMer 3 Nov - 20:57

    Bienvenue Charlotte, bonne chance pour ta fiche ! :=D:
    Au fait, ta ligne dans le deuxième post déforme la page...
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Charlotte Mc Allister
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MessageSujet: Re: Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur.   Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur. Icon_minitimeMer 3 Nov - 21:43

Je sais, j'essaye de régler le problème. Mais je n'y arrive pas.
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MessageSujet: Re: Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur.   Charlotte McAllister - Arrête d'écouter ton coeur. Icon_minitime

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