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 claes e. hillson; the future is unwritten.

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Claes E. Hillson
i don't wanna be, the guy who see you go.
Claes E. Hillson

my dear messages : 173
hey man, i'm here since : 25/07/2010
how old are you : 29
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MessageSujet: claes e. hillson; the future is unwritten.   claes e. hillson; the future is unwritten. Icon_minitimeSam 21 Aoû - 17:00

Claes Echo
mais ils ne sont pas sans ignorer,
Hillson
que la mort est le salaire du péché.





claes e. hillson; the future is unwritten. 100821085920685945
by anya

Nom : Hillson.
Prénom(s) : Claes Echo.
Âge : 22 ans.
Groupe souhaité : Only laws of alchemy.


claes e. hillson; the future is unwritten. 100821092700624253


claes e. hillson; the future is unwritten. 100821050644277727
    Ton prénom/pseudo : Anya, meteorshower., Anaïs x)
    T'en es à combien de bougies ? 16.
    Personnalité de l'avatar : francisco lachowski ♥
    Comment as-tu trouvé BTW ? V'la la question (a)
    Quelque chose à rajouter ? WAZAAAAAAA o/


Dernière édition par Claes E. Hillson le Mar 31 Aoû - 18:49, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: claes e. hillson; the future is unwritten.   claes e. hillson; the future is unwritten. Icon_minitimeSam 21 Aoû - 17:07

chapter I


« Il existe une seule règle incontournable dans le jeu de la vie...
Tôt ou tard, chacun doit arrêter la partie. »



Le vent s'était abattu sur Central aussi rapidement que l'on retournait la dernière carte révélatrice au poker. La pluie battait son plein, faisant tanguer les fils électriques suspendus à quelques mètres des passants pressant le pas pour s'abriter. Les volets ayant été mal fermés claquaient, les lampadaires clignotaient, le ciel était aussi sombre que le regard de ce garçon, planté innocemment au milieu de la rue. Des éclairs zébraient l'horizon, donnant à l'atmosphère des airs d'apocalypse. Bientôt il serait seul dans l'allée et pourrait contempler pleinement cette parodie de fin du monde d'un œil désintéressé. Bientôt... Brusquement, on le tira de ses pensées en l'attrapant fermement par l'épaule, le forçant ainsi à se retourner. Face à lui son frère, désabusé. Il lui criait des mots qui semblaient ne pas vouloir passer le bord de ses lèvres, tant le bruit extérieur était grand. L'orage continuait sa besogne et le jeune homme tourna lentement ses yeux, sans essayer de comprendre une seule des paroles de son aîné. Ses pupilles en croisèrent des similaires en tous points grâce à l'intervention d'un miroir placé à l'intérieur de la vitrine d'un café, où son propriétaire s'afférait à débrancher ses quelques appareils électriques. Il resta au creux de ce déluge, à s'observer, sans se soucier de son frère qui le secouait vigoureusement dans l'espoir de le ramener à la raison. Ses tympans ne répondaient plus, le laissant dans un silence irréel. Trempé jusqu'aux os, il continuait son face à face avec lui même. Grand, à la carrure sportive, un poids adapté à sa taille, des cheveux foncés, quelques tâches de rousseur parsemant son visage, des lèvres fines qu'il savait utiliser et des yeux... Des yeux si vides qu'on pouvait se laisser penser que l'esprit de leur propriétaire avait quitté son enveloppe charnelle. Des yeux vides, un cœur vide, une âme vide et une vie toute aussi creuse. Tout à coup, le temps reprit son cours, ses oreilles retransmettant la cacophonie extérieure mêlée aux cris de son frère. Celui-ci se décida à l'agripper par le col de sa veste en cuir, dont le prix aurait même fait pâlir des membres de la haute société, pour le trainer dans le café que l'homme n'avait pas encore eut le temps de verrouiller.
    On est fermé ! vociférera le vieil homme en se précipitant vers eux qui, en entrant, laisser l'occasion à l'enfer de pénétrer dans la pièce.
    Et bien plus maintenant. répliqua le plus âgée des deux, poussant son frère à l'intérieur et peinant à refermer la porte.
    Mais pour qui vous prenez vous ! s'égosilla l'homme, rouge d'une colère inexpliquée.

Claes jaugea le commerçant. Des rides creusées, marquées, des ongles rongés, des gouttes de sueur perlant sur ses tempes. On voyait que la vie toute tracée qu'il avait suivi ne l'avait pas mené à bon port. Sans doute divorcé, ayant des pensions à payer et noyant peut-être son désarroi dans l'alcool : c'était le stéréotype même des personnes qu'il ne supportait pas. Raven sortit des billets de sa poche et les lui jeta à la figure, allant s'assoir à une table située au fond du café. Stupéfait, le propriétaire des lieux considéra la somme qu'il tenait entre les mains et s'appuya au comptoir pour reprendre son souffle. Claes, lui, allait tranquillement se poser sur un des tabourets en hauteur.
    Et vous désirez quelque chose ? minauda l'homme, reprenant son souffle. Il était littéralement passé du rouge écrevisse, au blanc aspirine en quelques secondes.

Le regard noir que l'aîné lui lança le fit reculer d'un pas ainsi que se tapir derrière son bar, alors que l'autre jeune homme faisait pianoter lentement ses doigts sur la plaquette de marbre blanc. L'endroit se voulait à la fois cosy et classe, avec ses lourds sièges en velours rouge et sa décoration feutrée. Une décoration de son ex-femme, à coup sur. Un homme de son espèce ne pouvait avoir autant de goût. Il soupira et leva lentement les yeux au ciel, apercevant d'une fenêtre située au plafond des grosses gouttes d'eau s'écraser sur la vitre.
    Raven ?

Surprit mais à la fois ravi que son cadet lui adresse la parole – fait rare et pas seulement à son encontre -, du fond de la salle il acquiesça pour lui faire comprendre qu'il l'écoutait.
    D'où vient la pluie ?

Les yeux écarquillés, il ouvrit et ferma la bouche, soupçonnant une question piège. Il réfléchit et se décida finalement.
    Et bien, peut-être est-ce Dieu qui pleure l'Histoire du Monde...
    Pas du tout, il s'agit juste d'un phénomène naturel émanant à la base des vapeurs d'eau. Et tu te prétends alchimiste ?

Claes avait répondu négligemment pendant qu'il sirotait la boisson chaude que le normalement retraité avait tenu à lui servir.
    Et la poésie, t'en fais quoi ?
    Quelle utilité...
    Rêver ?
    C'est bien ce que je disais : aucune utilité.

Un nouvel éclair illumina les cieux, permettant à Raven de mieux observer le regard de son frère : sombre, inexpressif, comme à son habitude. Et dire que ça avait le don de faire craquer les filles...

CÔTÉ JOUR.


Mon nom est Raven, fils d'une richissime famille d'alchimistes depuis des générations. Pour ne pas entacher la coutume familiale, j'ai moi aussi emboîté le pas de ceux qui font l'affront de se comparer à Dieu. Les membres du clan Hillson sont fourbes, mesquins, vils et tant d'autres éléments plus péjoratifs encore. Et pourtant, certains trouvent le moyen de nous idolâtrer. Si vous croisez une personne aux cheveux et yeux sombres avec cet air lassé, vous pouvez penser qu'il s'agit d'un maillon de ma famille. Mais si, au contraire, vous rencontrez des gens aux cheveux d'or, à la carrure frêle et aux yeux cristallins, alors vous êtes en territoires ennemis. Les Rosenfield et nous sommes en guerre depuis d'innombrables années. On raconte que les origines de ce conflit se sont perdues dans la nuit des temps, noyées dans les méandres des mémoires. Toute aussi riche et puissante famille que la notre, on nous a dès la naissance appris à les haïr, à détester des gens que nous n'avons, pour la plupart d'entre nous, jamais croisé. Mais ne me plaignez pas ou n'ayez pitié de moi, car je n'en aurais aucune pour vous.

CÔTÉ NUIT.


Ai-je seulement besoin de vous dire qui je suis ? Assis sur mon tabouret, à boire un café corsé, je porte la tasse à mes lèvres et fini le liquide énergisant d'une dernière gorgée. J'aperçois sur ma main gauche des chiffres, formant un numéro de téléphone. Reste d'une soirée où je m'étais agréablement épanoui, après quelques verres rapidement consommés. Vous vous disiez peut-être que j'avais l'air calme et posé, ce qui est vrai en soit, mais j'aime jouir des sept pêchés capitaux, au plus grand bonheur de mes conquêtes féminines. Ma plus longue relation dura trois jours. En réalité, je ne lui avais pas précisé qu'elle n'était qu'un coup d'un soir et elle s'était imaginée sortir avec un Hillson. Ridicule, n'est-ce pas ? Cette histoire de guerre des clans ? Je ne peux pas les encadrer seulement parce qu'on me l'a dès mon plus jeune âge enseigné. En réalité, à mes yeux, ils n'existent même pas. Des déchets organiques n'engendrant qu'une perte de temps futile. J'avais connaissance que l'autre famille avait donné naissance à une génération parallèle à la notre, des garçons du même âge que Raven et moi, sans doute. Mais qu'une idée soit trouvée pour arrêter une fois pour toutes les rivalités et qu'on ose n'impliquer dedans... Je ne pensais pas qu'ils avaient autant de cran.



chapter II



« En 7 jours dieu créa le monde et en 7 secondes j’ai anéanti le mien. »



La porte du café fut poussée une seconde fois, mais alors que le commerçant s'apprêtait de nouveau à protester, Claes leva la main pour le faire taire. Acte de générosité ? Surtout blasé de l'entendre crier et gémir à tous vents. Le client baissa le capuchon de sa cape et s'installa sur un des tabourets avoisinant celui sur lequel le brun était assit. Il distingua un « merci » mais ne prit pas la peine de répondre, ou même de lever les yeux de sa tasse vide. Le vieil homme ronchonna un « et vous désirez ? » auquel une voix flutée et mélodieuse répondit simplement : « un chocolat chaud ». Sous l'œil mauvais de Raven, le propriétaire s'afféra à la tâche, les mains tremblantes. Il tendit alors rapidement la boisson venant d'être préparée devant la personne qui l'avait commandé. Quand la, vu le timbre de sa voix, femme voulu la prendre, le vieil homme fébrile laissa échapper le mug encore brûlant trop tôt, tombant ainsi sur le comptoir et déversant son contenu : jusqu'à venir tâcher le pantalon de Claes. La tassa continua sa course infernale, tombant et se brisant au sol. Au même moment un éclair pourfendait le ciel, laissant à Raven le loisir d'observer la réaction de son frère, qui ne tarda pas à venir. Il attrapa le col de la chemise du barman par dessus le comptoir, rapprochant son visage impassible du sien.
    Vous en avez fait exprès, n'est-ce pas ? Dites-moi que c'était volontaire, je vous en pris. Et vous... dit-il en lâchant l'homme couleur écarlate, se tournant ainsi vers l'autre fautive.
    Vous...

Quand ses yeux croisèrent ceux de la demoiselle, sa gorge devint sèche, empêchant le moindre son de sortir. C'était incroyable. De ces choses indescriptibles, qui requéraient un roman entier pour arriver à s'approcher de la réalité. Ils avaient l'air si purs, étaient si hypnotisant. La jeune femme aurait voulu s'excuser mais de la même manière, était devenu muette face à ce regard semblant refléter tous les malheurs du monde, mais étant à la fois d'une attirance anormale. Claes tenta de reculer d'un pas, mais le tabouret derrière lui l'en empêchait. Ils restèrent un long moment, séparés du reste du Monde, noyés dans ce qu'on nommait le reflet de l'âme de l'autre, le souffle coupé et le cœur courant sans doute au même moment sous le déluge extérieur. Jusqu'à ce que Raven bouscule son frère.
    Hé ! Tu nous fais quoi là ?

Claes, enfin libéré de cette si douce emprise, posa une main sur le bar, haletant. Son regard était fuyant, n'osant pas lever les yeux pour recroiser ceux dans lesquels ils étaient précédemment incrustés. Car pour la première fois depuis longtemps, Claes avait peur. Peur de cette inconnue qui l'avait mis dans tous ces états, peur de ces yeux qui semblaient vous scruter de l'intérieur. Peur de voir un monde si solidement bâti, s'écrouler avec tant de facilité. Peur de ne pas savoir. Mais surtout, peur d'avoir peur. Car d'ordinaire, Claes était le premier à maîtriser les évènements, à les programmer pour ne pas qu'il y ait de faille, à calculer et vous cernez dès votre entrée, pour anticiper vos réactions. De quoi le faire tomber de haut, de très haut.
    Je... Rien...
    ...Tu sais que c'est la première fois que je te vois bégayer ? Et quel démon es-tu pour le mettre dans un état comme ça, toi ? lança-t-il à l'adresse de la jeune femme, la détaillant de haut en bas.


Celle-ci était aussi restée pétrifiée et, finalement, se décida à quitter la salle sans un mot. Alors qu'elle allait franchir la porte, les mains hésitantes, elle s'arrêta au pas de la sortie. Elle voulu se retourner mais, dans un soupir, disparue dans la tempête.
    C'était quoi ça ?, devant le manque de réponse du cadet, il continua dans sa foulée, fin bref, ça change pas que si je t'ai suivi dehors, c'est que j'avais quelque chose à te remettre.

Claes, redevenu calme et ayant reprit possession de ses moyens grâce à la disparition de l'inconnue, le regarda, intrigué. Raven sortit de son manteau une enveloppe qu'il déposa devant son frère. Sur le papier parcheminé, le brun reconnu l'écriture fine et stricte de son père. Sans aucun suspense, il la retourna, la décachetât et en extrait la lettre. Celle-ci avait été soigneusement rédigée et deux signatures étaient apposées en son bas. Il commença la lecture, voyant du coin de l'œil son frère regarder par dessus son épaule. Un silence de mort régnât pendant quelques instants dans le café. Claes replia la lettre et la posa, le regard indescriptible.
    Wow. Organiser un duel pour enfin départager les deux familles. C'est un peu léger...
    Le plus stupide qu'ils aient fait dans cette histoire, c'est de m'avoir choisi. Qui sera mon ''adversaire'' ? lâcha-t-il, la commissure des lèvres formant presque un léger sourire, si seulement Claes en avait été capable.
    Sans doute leur fils, du même âge. D'après la lettre, tu auras le droit de le rencontrer 48h avant le duel. Pour vous préparer mentalement à la personne que vous devrez combattre, je pense.
    …Que de puérilités. Et le duel est pour quand ? Ils en ont oublié de marquer le plus important.
    Mmh, père me l'a dit avant que je parte à ta recherche. Enfin, il n'a pas dit de date, juste une heure. 19 heures 30.
    Ça veut dire qu'en plus, ça se déroulera aujourd'hui. Enfin, les rencontres. Donc le 'combat' sera dans deux jours. Ils n'ont jamais eu aucune patience. Je pourrais très bien ne pas y aller...
    Mais tu le feras. On ne brave pas quelque chose obligé par père comme ça. Même pour ses fils, il serait sans pitié.

Et il avait totalement raison. Leur père aurait très bien plus envoyer des tueurs à gage après ses propres enfants. Claes regarda sa montre, 18h56. Il soupira, on l'avertissait une demie-heure à l'avance. Pour l'empêcher de fuir, à coup sûr. Son père avait déjà du poster des hommes aux quatre coins de la ville, ''au cas où''. La lettre indiquait tout bêtement comme lieu de rencontres, le jardin de la famille Rosenfield. Malgré les apparences et le fait que l'on aura tendance à être plus attirer par eux que les Hillson, cheveux blonds aidant, ils étaient en tous points similaires. Très fourbes et sans pitié, en réalité, les deux familles étaient extrêmement semblables.



u.c

chapter III


« - Tu attends un train. Un train qui doit te conduire au loin. tu sais où tu espères que ce train te conduira mais tu n'en a aucune certitude. Tu t'en moques ! Allez, dis moi pourquoi !

Parce qu'on sera ensemble. »






chapter IV


« Ah on va s'éclater, on s'couche à pas d'heure, on s'raconte des glamberies et demain matin, j'te fais des gauffres au sucre! »
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