Les rues étaient désertes et tout semblait calme dans la ville de Rush Valley. Seul les bruits lointains d'un rassemblement dans un pub montre un signe de vie. La lune brillait au-dessus de la ville et pas un seul nuage ne parut vouloir la masquer, mais qu'attendait-elle donc ? Un peu plus loin dans une modeste bâtisse des cris se font entendre et des lumières s'allument au dernier étage .. c'est là que tout commence. « que vous arrive-t-il madame ?! » « c'est le bébé Arena ! il arrive ! », un autre cri de souffrance déchira le silence paisible de la rue tandis que la dénommée Arena se précipiter dans les escaliers et sortir de la maison en courant. « Aidez-moi ! Mlle Sharivar va avoir un enfant, aidez-moi ! » des lumières s'allumèrent dans les maisons alentours alors que les cris de la jeune femme restée dans la maison continuaient de résonner malgré ses efforts pour les étouffer. Bientôt de nombreuses têtes passèrent à travers les portes et les fenêtres pour voir qui faisait autant de bruit à une heure si tardive. Arena continuait de s'époumoner ne sachant pas vraiment quoi faire, un mélange d'angoisse et de culpabilité lui tiraillait les entrailles tandis que dans la maison, la demoiselle continuait de pousser des cris de plus en plus rauques. Au bout de cinq minutes qui lui parurent une éternité, Arena s'apprêtait à retourner dans la maison, complétement paniquée, lorsqu'un homme d'une quarantaine d'année sorti de la maison d'en face « Je ne suis pas médecin, mais ma femme à déjà eu deux enfant et j'ai assisté à l'accouchement je peux peut-être vous aider ! » des murmurent d'approbation s'élevèrent alors des habitations alentours où se tenait à présent une vingtaine de personnes qui regardaient la scène avec une expression de compassion et de résignation. Un second homme un peu plus agé que le premier accouru alors au côté du premier, proposant également son aide. Deux minutes s'était écoulé depuis que Arena avait voulut rejoindre Mlle Sharivar dans la maison et c'était à présent accompagnée de deux hommes et deux femmes qu'elle courait dans les couloirs pour rejoindre celle qu'elle considérait comme une amie. Tout se déroula ensuite très vite, ils prirent tous place autour du lit sur lequel Mlle Sharivar était allongée, tous lui donnaient des conseils et ce ne fut qu'au bout d'une heure de tension extrême qu'il purent enfin souffler. Mlle Sharivar venait de donner la vie à une magnifique petite fille « Christan, je vais l'appeler Christan Möyira » ... mais ce qu'elle ne savait pas c'était que cette petite Möyira n'était vraiment pas comme les autres.

Cette après-midi la le soleil brillait haut dans le ciel, c'était la fin du mois de Mai et le temps commençait à être de plus en plus agréable. Les rues étaient animés et les marchands faisaient tourner leurs petits commerces comme chaque jour. Vu sous cette angle on aurait put croire qu'on vivait dans une ville ou tout se passait normalement n'est-ce pas ? Mais détrompez-vous, ce qui va suivre n'a rien de vraiment normal. La sonne retentit et les élèves de l'école se ruèrent au dehors, dans la cours, pour profiter de la demi-heure qui leur été donné sous le soleil. Tous avaient l'air très heureux de pouvoir quitter leur salle de classe pour s'amuser à la lueur du jour. La seule qui ne semblait pas se mêler aux rires et aux jeux était une fillette brune, assise dans un coin, la tête entre les genoux. Elle ne semblait pas pleurer néanmoins et ne devait pas avoir plus de 8 ans. Bien qu'elle fut la seule à rester à l'écart des autres, elle était cependant celle qui suscitait le plus d'attention que ce soit des professeur ou des élèves. Une grande dame blonde ne la quittait pas des yeux, une expression anxieuse collée au visage. De l'autre côté de la petite cours d'école un groupe d'enfant regardait également leur camarade « c'est un monstre du crois ? » « Peut-être qu'elle va nous faire mal ? », les regards se tournait à nouveau vers la fillette qui fit comme si elle ne les entendait pas. Cette enfant c'était Christan Sharivar. Si elle ne réagissait pas aux regards et aux conversations à son sujet c'est parce qu'elle en avait l'habitude. Depuis son entrée à l'école c'était son lot quotidien. Quand la cloche sonna à nouveau indiquant qu'il était temps de retourner en classe, un long frisson secoua le corps frêle de la jeune fille qui fut ensuite prise d'un sanglot. La grande dame blonde s'approcha alors d'elle et posa délicatement la main sur son épaule en s'accroupissant à ses côtés. « Christan ... dit-elle comme si elle avait peur de la brusquer la cloche a sonné, il faut retouner à l'intérieur ... en sécurité. » ce dernier mot avait eu pour conséquence de faire exploser la colère que Chris retenait en elle depuis longtemps. Quand elle releva la tête elle aperçu le sourire compatissant qu'affichait l'institutrice. Möyira se leva alors d'un bond repoussant le bras de la jeune femme resté sur son épaule jusqu'alors. « Vous ne comprenez rien ! » sur ces paroles elle se rua vers le portail de l'école, l'escalada et disparut dans le flot de gens que la rue abritait.

À peine avait-elle quitté l'enceinte de son école que Christan regrettait déjà son geste mais elle n'avais en aucun cas l'intention de faire demi-tour. Au-dessus de la foule elle percevait à peine les cris désespérés de Mlle Tainey qui devait déjà être sur ses traces. La fillette avait parcourut une centaine de mètres en courant pour être sure que personne ne la suivait puis s'était arrêté. Elle voyait les gens d'en haut la regarder avec une certaine curiosité, surement se demandaient-ils ce qu'une petite fille aussi jeune faisait en pleine rue toute seule. Au bout de quelques secondes un homme s'arrêta devant elle « Tu es perdue ? » Chris n'eut pas besoin de lever vers lui pour deviner qu'il avait un sourire rassurant sur les lèvres. Pendant un instant elle pensa lui répondre mais se ravisa. Oui elle était bel et bien perdu, mais dans cette foule de gens, perdue dans son flot de pensées et dans sa rancune envers le monde. Ne prêtant même pas un seul regard à l'inconnu elle se remit à courir, ses jambes la conduisaient quelque part, elle ne savait pas où, mais elle s'enfichait t'en qu'elle était loin des autres. Quand enfin elle remarqua une régression de la foule, sa course ralentit jusqu'à devenir une marche paisible. La respiration saccadée, Chris avançait à présent dans une ruelle sombre malgré le grand soleil qui illuminait le ciel en cette belle journée. De moins en moins rassurée, son pas devenait plus loin au fur et à mesure qu'elle avançait. Puis des bruit de pas derrière elle et une main posée sur son épaule. ensuite tout se passa très vite, l'homme - parce que oui, c'était un homme vieux d'une quarantaine d'année - l'agrippa à la taille et la tourna vers lui sans pour autant la lâcher « Alors ma belle, tu es perdue ? », son ton était très différent de celui qu'avait employé l'homme qui l'avait abordé un peu plus tôt, celui-la avait une intonation menaçante dans la voix. Chris essaya de se défaire de l'étreinte qu'il exercé sur elle mais elle n'y parvint, puis c'est le trou noir. Tout ce dont elle se souvient c'est le froid et le bruit d'un train, puis du sang, partout. Quand on l'a retrouvé elle était inconsciente au bord du chemin de fer et il lui manquait une jambe. Immédiatement on l'a emmené à l'hôpital, les médecins l'ont tout de suite pris en charge et ont fait ce qu'ils pouvaient pour la soigner. La mère de Christan est arrivée peu de temps après, leur a expliqué ce de quoi souffrait Chris et a autorisé la pose d'une mécagreffe immédiatement. Quand la fillette s'était réveillée elle ne savait plus où elle était et quand elle vit sa mère en larmes parler avec un médecin, cela ne fit qu'accentuer son malêtre. Möyira voulut appeler sa mère mais aucun son ne voulut sortir de sa bouche et cela ne semblait pas l'étonner plus que ça.

A partir de ce jour la Chris n'avait plus parlé, plus prononcé un seul mot, les médecin disaient qu'elle avait subit un traumatisme important lors de son viole et de l'accident avec le train même si elle ne s'en rendait pas compte, qu'elle avait enfermé sa voix et qu'elle ne parlerait à nouveau que quand elle serait prête. Alors sa mère faisait semblant de le prendre bien, avec légèreté mais il n'en était rien, elle en souffrait et voulait que cela s'arrête. Depuis la fillette était retourné à l'école mais l'ambiance n'avait pas changé, au contraire elle s'était détériorée avec la perte de parole soudaine de Chris. Plus personne n'osait l'approchait et sa mère pensait bien que ce n'était en rien une bonne chose pour qu'elle parle à nouveau un jour, mais il fallait bien qu'elle s'instruise. Puis un jour ... Christan marchait dans la rue en rentrant de l'école, elle avait peur, elle avait toujours peur depuis ce fameux jour, peur que quelqu'un lui refasse subir à nouveau la même chose, peur de ressentir ce malêtre à nouveau. Son pas était hésitant et elle marchait le plus loin possible des petites ruelles, préférant les rues pleines de monde. Malheureusement pour elle ce jour-là la rue était bloquée et il lui fallait passer par la ruelle qu'elle craignait le plus. Quand elle arriva en face de l'allée elle s'arrêta avant d'entrer dedans, derrière, les bruit de la foule lui donnait envie de courir vers tout ses gens mais surtout de ne pas faire un pas de plus. Elle resta là pendant une bonne dizaine de minutes quand une voix brisa le silence qui se faisait dans la ruelle. « Tu regarde quoi comme ça ? », la voix était celle d'un garçon à peine plus vieux que Chris, il la regardait l'air intrigué un sourire collé au visage. « Moi c'est Dany et toi tu t'appelle comment ? », Chris toisa le garçon il n'avait pas l'air bien méchant elle décida donc de lui montrer un badge sur lequel était écrit son prénom au cas où. « hum .. Christan c'est ça ?! », la fillette hocha vigoureusement la tête puis son regard se posa à nouveau sur la ruelle sombre et l'air apeurée qu'elle avait avant que le garçon ne vienne se lu à nouveau sur son visage. « Tu veux allez par là ? », un frisson parcourut alors le corps frêle de Chris, visiblement Dany prit ça pour un oui « Et tu as peur, c'est ça ? », encore une fois Chris hocha la tête mais plus lentement cette fois, le jeune garçon s'approcha alors de Chris et se mit en face d'elle, puis sembla réfléchir. « On peut y aller ensemble si tu veux ! » il fit alors un geste que Christan eu beaucoup de mal à assimiler, il lui tendit la main avec un sourire chaleureux, chose que personne d'autre que lui n'avait jamais fait. Alors que tous lui tournaient le dos, lui lui faisait face et lui offrait un échappatoire. Elle le regarda dans les yeux et par je ne sais quel miracle sut qu'elle pouvait lui faire confiance, elle saisit alors sa main et tout deux s'avancèrent dans l'ombre mais Christan n'avait plus peur, elle savait qu'elle était en sécurité maintenant.

Le temps passa et Dany et Chris ne se quittait plus, depuis leur rencontre il était toujours ensemble quand Chris n'avait pas école. Dany lui apprenait ce qu'était l'alchimie, il disait que c'était une forme de magie qui était très utile et que beaucoup de gens utilisaient. Son père les aidait à apprendre les rudiments de l'alchimie ensemble et au bout d'un moment il était devenu le père que Chris n'avait jamais eu. La mère de Chris et le père de Dany s'entendaient très bien. Chris en fut fascinée et entreprit de devenir une grande alchimiste. Elle en faisait plus que ça et même si sa mère s'inquiétait beaucoup pour elle, elle ne pouvait nier que l'état de sa fille s'était amélioré même si elle n'avait pas reprit la parole. Chris était heureuse avec Dany, et elle aimait faire de l'alchimie c'était devenu une nécessité pour elle, elle cassait des choses et les réparait par alchimie, tout le temps. Puis un jour .. Chris et Dany était entrain de s'entrainer à créer un nouveau cercle de transmutation dans la chambre de Chris. Dany se mit soudain à rire aux éclats pour une bêtise qu'il venait de commettre puis quelques secondes plus tard le rire de Chris se joignit au sien ce qui fit stopper net le garçon. « Chris ... Tu as rit ! », un énorme sourire s'afficha sur les lèvres de Dany qui souleva la jeune fille dans ses bras en la faisant tourner. Puis tous deux se remirent à rire à l'unisson. Bien que Chris ne parlait pas, le faite qu'elle rit constituait une progression incroyable et ils n'étaient pas au bout de leurs surprises. Quand le temps de se dire au revoir fut arrivé, ils descendirent tous les deux un sourire aux lèvres et se dirigèrent vers la porte. Alors que Dany s'éloignait dans la rue un cri se fit entendre « Dany ! », le garçon se retourna visiblement abasourdi, c'était Chris, elle venait de parler, enfin plutôt de crier, c'était incroyable. Dany se retourna alors vers elle avec un grand sourire comme si il savait qu'elle allait reparlé « Oui ? » la petite fille se retourna vivement pour entendre sa mère sortir rapidement de la cuisine et venir vers eux. Avant qu'elle ne soit arrivé Chris ferma la porte et murmura « Merci » que seul Dany pouvait entendre, son sourire s'élargit tandis que les larmes coulaient sur les joues de Christan. La porte s'ouvrit alors à la volée et quand Chris se retourna elle aperçu sa mère complétement paniquée. « Qu'est-ce qui t'arrive ma chérie, pourquoi tu pleurs ?! » c'est alors que Christan se jeta dans les bras de sa mère en sanglotant « Je suis désolée maman ... » Mlle Sharivar ne trouvait plus les mots pour exprimer sa surprise mais aussi rien n'aurait put décrire assez fortement le bonheur qu'elle ressentait en cet instant.

Les années suivante ont été les plus belle de toute la vie de Chris, elle était vivante, elle parlait et surtout elle devenait très douée en alchimie. Plus les années ont passé plus Chris s'est attachée à Dany jsuqu'à en tomber amoureuse et c'était naturellement réciproque. Leur relation était forte, c'était bien plus que du simple amour, ils étaient des âmes soeurs. Le père de Dany était devenu comme un oncle pour Chris qui en grandissant se rendait compte qu'il ne pourrait remplacer un père. Toujours entrain de le cherier elle et Dany, il continuait de leur apprendre ce qu'il savait sur l'alchimie. Lorsque son fils réussit avec brillot l'examen pour devenir alchimiste d'état il enfut plus ravit et fière. Quand à Chris, bien entendu qu'elle était fière de lui, même très fière mais au fond elle avait peur. être alchimiste d'état impliqué d'être au milieu de beaucoup de dangers et elle n'aimait pas le savoir loin d'elle à la merci du monde, de plus il était de moins en moins chez lui, mais quand il y été il prenait très à coeur l'apprentissage que leur fournissait son père. Mais un jour tout bascula, le monde dans lequel Christan vivait se déroba et la réalité s'imposa à elle comme une claque en pleine figure. Il pleuvait ce jour-la et les rues étaient désertes, Chris était à la fenêtre de sa chambre et regardait tomber la pluie, elle attendait des nouvelles de Dany depuis deux jours mais rien. Elle commençait à s'inquiéter, ce n'était pas dans ses habitudes de ne pas revenir chez lui deux jour de suite. L'arrivée de son père un peu plus tard dans la journée fit redescendre la tension mais pas pour longtemps. Quand elle lui ouvrit la porte il avait le visage pâle sous son capuchon et les yeux rouges. Chris voulut parler mais aucun son ne sortit de sa bouche de le spectacle de cet homme qu'elle trouvait méconnaissable. Elle l'invita à entrer redoutant le pire et le pire arriva. Quand ils furent assis dans le salon la mère de Chris rapporta une tasse de thé à l'homme, il était trempé et devait mourir de froid et pourtant il ne tremblait pas, quand il but une gorgée son teint ne changea pas, resta livide. Le silence pesant qui régnait dans la pièce fut interrompu par la voix in habituellement raque et cassée de Mr Hopkins « Dany ... » les regards des femmes se tournèrent en même temps vers lui « il ... il y a eu une ... fusillade ... à central ... » la respiration de Chris s'arrêta tandis ce que sont coeur se mit à battre plus fort. « les ... alchimistes ont ... ont été appelés en renfort .. et Dany ... » sa voix sa brisa et Chris n'eut pas besoin d'entendre la suite pour comprendre qu'il ne rentrerait plus à la maison ... plus jamais. Dans un cri de douleur des plus violente Chris s'effondra au sol et sanglota s'accrochant aux pieds de Mr Hopkins comme si elle espérait qu'il mente.

Un an c'était écoulé depuis la disparition de Dany, Chris n'en était toujours pas complétement remise mais elle s'y faisait, il le fallait. Plusieurs fois elle avait faillit craquer, se laisser aller mais il lui restait sa mère et Mr Hopkins et elle ne devait en aucun cas les abandonné, alors elle a continué d'aller de l'avant, même si c'était dur, même si elle devait y mettre toute son énergie. Et elle y est arrivé, elle a réussi à redevenir celle qu'elle était avant, pas ce fantôme qui errait sans but toute la journée. Elle avait reprit son apprentissage de l'alchimie et c'est sa volonté de fer qui l'a mené là où elle est aujourd'hui.. Le ciel est couvert mais il ne pleut pas, ce qui aurait plutôt arrangé en ce jour. La place était noire de monde, des alchimistes d'états mais aussi des civils venue apprécier le spectacle. Le jour d'avant à cette même heure elle était entrain de remplir le questionnaire de l'examen pour devenir Alchimiste d'état qu'elle avait très brillamment réussi et aujourd'hui elle était devant tout ces gens pour exécuter son épreuve pratique. Ses mains étaient moites et elle ne pouvait se résoudre à regarder son public, les autres candidats se succédaient devant elle et ce qu'ils faisaient était plus spectaculaire à chaque fois, ce qu'elle ésperait arriva enfin, un pluie forte s'abattit d'un coup sur la place. Elle sentait le tatouage qu'elle s'était fait faire récemment sur le poignet gauche la picotait légèrement comme un avertissement. C'était grâce à ce tatouage qu'elle pouvait utiliser l'alchimie n'importe quand, il représentait l'un des premiers cercle qu'elle et Dany avaient utilisé et il représentait bien plus qu'un cercle de transmutation, c'était une partie d'elle-même. A cette pensée sa fierté et sa détermination remontèrent en flèches, car après tout c'était pour lui qu'elle faisait ça, elle savait qu'il aurait voulut qu'elle s'engage et son père ne l'avait pas nié, c'est donc la tête haute qu'elle s'avança son tour venu au centre de l'attention. Elle risqua un regard alentour et vit tous les regards tournés vers elle, un peu en retrait elle aperçu le sourire rassurant de Mr Hopkins et de sa mère qui l'encourageaient. Confiante elle se tourna vers la place déjà bien abimée par les prestations précédentes. D'un geste souple et rapide elle sortit un briquet de sa poche l'alluma avec la même rapidité tout en frôlant de son doigt son tatouage, aussitôt des jets de flamme s'échappèrent embrasant l'air ambiant humide et formant ainsi de la vapeur dense aveuglant toute personne passez proche, Chris traça ensuite un nouveau cercle au sol pour faire apparaitre un bloc de terre, que la vapeur entoura. Elle recula à nouveau en sortant de la brume et toucha son tatouage une deuxième fois avant de mettre ses mains en avant vers la vapeur. Surement que tout le monde se demandait ce qu'elle faisait mais la réponse leur apparut bientôt très clairement la vapeur était entrain de chaffuer d'une manière fulgurante. Puis Christan resserra les mains et la vapeur sembla se contracter sur le bloc de terre qui explosa en milliers de gouttes brunes se mêlant à la pluie. La pression et la chaleur accumulées par la vapeur avait créer une dépression et fait exploser le bloc. Des applaudissements retentirent alors dans le public tandis que les restes de vapeur se dissipaient. Après cette démonstration dont la jeune femme doutait de plus en plus elle était retourné vers sa mère et Mr Hopkins qui la félicitèrent vivement. Quelques jours plus tard elle reçu la réponse ; elle avait été engagée en temps qu'alchimiste d'état. C'était maintenant une toute autre aventure qui commençait et elle ne savait pas si elle était heureuse ou en avait peur.