Elizabeth Prune
Je n’ai pas peur de mourir, Calloway
j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.

by intoxicate

Nom : Calloway Prénom(s) : Elizabeth Prune Âge : dix huit années Groupe souhaité : we are the world

be your own hero !

made by lighted fireflies

« quarante-huit, quarante-neuf, cinquante !!! ELIZABETH J'ARRIVE !!! » Il savait que je n'aimais pas ce prénom, trop ordinaire à mon goût. Et rien qu'en le prononçant, il allait me mettre en colère. « JE T'AI DIS DE NE PAS M'APPELER COMME ÇA !! MON PRÉNOM C'EST PRUNE !! » Et oui j'avais à peine sept ans que j'aimais me faire remarquer. « Je t'ai trouvé !» « T'es qu'un sale tricheur, tu m'as appelé Elizabeth juste pour trouver plus rapidement ! Ce n'est pas juste ! Je te hais ! » « Non tu es obligé de m'adorer puisque je suis ton ami, ton SEUL ami. » Il n'avait pas tord. On ne va pas dire que je n'étais pas très sociable, quoi que si un petit peu. Je n'aimais pas trop la compagnie d'autre personne. On va dire que les gens m'énervent assez rapidement. Bon d'accord, je ne suis vraiment mais vraiment pas sociale. Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme ça depuis que je suis toute petite. Je crois que c'est depuis le jour où j'avais essayé d'être amie avec une fille de ma classe et elle m'a répondu : ' Je préfère être seule que mal accompagnée'. Et depuis ce temps-là, moi aussi je dis que je préfère être seul mal accompagnée.

Et c'est dans une petite ville du sud d'Amestris, nommée Dublith, qu'a vu naître la petite associable que je suis. Mes parents m'ont donnés comme prénoms; Elizabeth & Prune. Elizabeth parce que c'était le prénom de ma défunte arrière grand-mère maternelle qu'apparemment ma mère appréciait beaucoup. En tout cas elle l'aimait peut-être, mais moi je n'aime pas ce prénom. On en croise des Elizabeth un peu partout ! Et Prune, pour mon deuxième prénom. Alors à choisir entre Elizabeth et Prune, je préfère vraiment qu'on m'appelle Prune. Au moins je suis sûre d'être unique en portant ce prénom. Qui ne connaît pas la famille Calloway à Dublith ? Enfin mes parents auraient pu avoir une vie tranquille si j'étais une petite fille modèle. Mais je ne l'étais pas encore. Je sais très bien que mes parents, surtout mon père, voulaient à tout prix un garçon, sauf que le seul enfant qu'ils ont eu est une fille. Encore s'ils auraient eu la petite fille discrète, peut-être seraient-ils heureux. Mais ils ont eu tout le contraire. Déjà que mon asociabilité ne leur plaisaient pas tellement, mais en plus j'étais tout le contraire de la fille discrète. Oui, lorsque quelque chose ne me plaît pas je le dis haut et fort, même si ça peut déranger. « Elizabeth, pourrais-tu avoir l'obligeance de me dire pourquoi ta robe est recouverte de terre ? » Je me souviens encore de cette journée. C'était un jeudi et j'avais dix ans. La robe en question, c'était une amie de ma mère qui nous l'avais donné puisque sa fille, que je n'aimais absolument pas au passage, ne pouvait pas la mettre. « Elizabeth répond-moi !» « NON ! » Et je peux vous dire qu'après j'ai reçu la plus belle baffe de ma vie. Je crois que ma crise d'adolescence, à dix ans, venait de commencer. Déjà que la vie de mes parents étaient assez compliqués avec moi, mais à partir de là ça devenait encore plus compliqué pour eux.

« Prune, je dois t'avouer quelque chose. » « Ah tu as enfin remarqué que tu ne pouvais plus passer de moi ! » « Ah non, ça je le savais déjà ... Quoique non je crois que je peux me passer de toi. » « Oh tu me fends le cœur ! » « Non sérieusement. Tu ne vas pas aimer, vraiment pas aimer. Je déménage à Central ... Mon père veut devenir Alchimiste d'État. » « ... » « Prune ?» Autant dire que cette nouvelle m'avait fait un choc. Un énorme choc. Mon SEUL et UNIQUE ami venait de m'annoncer qu'il partait loin, très loin. Enfin je pourrais le voir temps en temps, grâce au train, et on pourra toujours communiquer par lettre. J'ai été totalement détruite. C'est vrai, comment vivre sans lui ? C'était ma première pensée. Depuis qu'on était tout petit, on était toujours ensemble, alors vivre sans lui me paraissait complétement impossible. En plus il est parti le jour de mon quinzième anniversaire. Le départ de mon meilleur ami comme cadeau d'anniversaire, non ? Mais il m'avait fait la promesse de m'écrire une lettre toute les semaines. Il m'avait oublié. En même temps, il habitait Central donc je suis sûre que c'est normale d'oublier une barge venant d'une petite ville du Sud du pays. Je devais m'y faire, je ne comptais plus pour lui. Et pourtant j'attendais quand même ces lettres. « Maman, est ce qu'il y a du courrier ? » « Non, le facteur n'est pas encore passer. » « Ah d'accord ... » « Elizabeth, on a quelque chose à te dire. D'extrêmement important. » « Quoi ? » « Tu es fiancée ma chérie. » « PARDON ? » « On voulait te le dire plus tôt mais ... » « MAIS QUOI ? VOUS ME FIANCE ET J'AI MÊME PAS MON MOT A DIRE ! » « Calme-toi, Elizabeth. Tu verras c'est quelqu'un de très charmant. » C'était il y a six mois. On m'avait annoncé que j'étais fiancée. Et ça depuis mes onze ans. Ça faisait donc presque sept années entière qu'on m'avait caché un truc aussi énorme. Obligé de cohabiter avec un inconnu qui sera mon mari dans un peu moins d'un an. Mais dans ce malheur j'ai trouvé un peu de bonheur. J'allais emménager à Central. Avec un peu de chance j'allais le retrouver. Bon d'accord, pas avec un peu de chance plutôt avec beaucoup d'acharnement. Je l'avais cherché dans ton Central. Et je l'ai retrouvé. Et j'aurais préféré ne pas le retrouver.

FURUBAAAAAAAAAAAAAAAAA *pas gaga du tout*
toi, je t'aime déjà bon courage pour ta fiche !

Merci beaucoup tout le monde
Les Anaïs sont les plus fortes
FURUBA POWAA

Taylor
&& Merci =D