c a l i o p e e . s a t i s . h a l l . [ e n . c o u r s ]

my dear messages : 4 hey man, i'm here since : 31/08/2010 thanks you : Mint Haze

Caliopee Satis
Le moyen d'aimer une chose Hall
est de se dire qu'on pourrait la perdre.

by Jinx™
Nom : Hall
Prénom(s) : Caliopee Satis
Âge : 24 ans
Groupe souhaité : we are the wold.

be your own hero !

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« Pourquoi ? Ce mot revenait sans cesse à mon esprit. »

Pourquoi ? Ce mot revenait sans cesse à mon esprit. Oui, pourquoi ? Ce mot que l'on utilise pour tout et n'importe quoi, ce mot que ne fait qu'amplifier notre curiosité, mais pour moi et ma famille, ce mot ne devrait être prononcé. Je devait juste devenir une grande alchimiste tout comme mon père, et il n'y a pas de raison à se que je m'y opposais pour eux. Ils m'ont imposé ce choix. Un choix ? Je ne crois pas et ce n'est pas ce que je veux... Ce que je veux ? Je n'étais pas certaine de le savoir, mais j'étais sûre de ne pas vouloir être alchimiste...

Elle continua en allant s'asseoir le banc et son ami la suivi, il la regarda dans les yeux bleu vert qui brillaient. Une douce brise survenu et les cheveux bruns de la grande et fine jeune femme volèrent et formèrent des vagues tel un océan. Elle mit sa mèche qui était sur ses yeux derrière son oreille. Elle était couverte d'un épais manteau blanc pour lui tenir chaud étant donné qu'il venait de neiger. Le jeune homme en face d'elle, lui était d'origine coréenne, blond, sûrement une teinture, avait les cheveux mi long, il était tout aussi grand qu'elle et son visage marquait un air sérieux, il baissa légèrement ses yeux sur le pendentif en forme de croix que son amie portait avant de prendre la parole.

Je ne t'avais jamais vu parler aussi sérieusement auparavant... Cela fait déjà plus de cinq ans que je t'ai connu lorsque tu es arrivée à rush valley, et je ne t'avais encore jamais vu comme ça. Tu n'a jamais expliqué pourquoi tu t'étais installé ici.

Je ne parle pas de ça facilement tu sais, c'est pas comme si j'étais fière d'avoir déçu mes parents, et m'être enfuie sans rien leur dire. Tu sais, des fois je souhaiterais les revoir, ils me manque, mais j'ai trop peur de leur réaction...

Je vais un peu casser l'ambiance, mais j'ai envie d'exploser de rire !

Caliopee regardait le lac gelé qui reflétait le paysage tel un miroir, avant de retourner soudain sa tête en entendant son ami rire. Elle fronça légèrement ses sourcils, avant de sourire légèrement.

Qu'est ce qui te fais rire ?

Mais c'est te voir toi dans cet état, toi qui est toujours la première à me crier dessus parce que je ne suis pas assez courageux pour faire ci ou ça, toi qui a tellement mauvais caractère et qui est égoïste et qui le montre ci bien. C'est pas étonnant que t'a pas énormément d'amies fille. Mais en fait au fond de toi t'es une vraie sensible !

La brunette se leva et se redressa, avant de rapprocher sa tête de celle de l'asiatique, elle le regarda droit dans les yeux et leva ses sourcils. Elle lui donna un grand coup sur la tête et cria :

Non, mais tu te moque de moi là ? Moi qui essaie de te raconter mon histoire, tu te moque de moi ? Tu vas voir ce qui t'attends.

Le jeune homme prit de peur se leva et commença à courir et se cacha derrière un arbre. Caliopee le suivi du regard et souri avant d'aller à sa poursuite...

*****

« Et on la nomma Caliopee Satis Hall »

C'était il a y vingt-quatre ans de cela, oui le temps a bien passé depuis et les choses ont bien changées... Je ne sais pas si je devrait dire heureusement ou malheureusement, mais elle on changées...
C'était un samedi, à Dublith, monsieur Hall devait aller en déplacement à Central City, il avait dû laissé sa femme enceinte avec sa sœur. Il neigeait très fort ce jour là, les nuages étaient blancs et l'on salait les rues pour qu'elles ne gèlent pas. On pouvait apercevoir au dessus de chaque maison la fumée des cheminées qui s'échappait.

Tu es sûre que ça ira ma chérie ?

C'est bon, tout ira bien, et puis je ne serai pas seule.

Il s'approcha de sa femme qui était allongée sur le sofa. Il déposa un baiser sur le front de sa femme, et lui caressa sa joue avant de s'accroupir et colla son oreille contre le ventre de celle-ci. Il fit mine de se concentrer pour écouter l'enfant.

Qu'est-ce que tu dis ? Ah, tu dis que ton papa va te manquer, hein ! Je reviens bientôt ne t'inquiète pas.

Il se releva, mit sa veste, il alla ouvrir la porte, des flocons entrèrent dans la maison. Il se retourna une dernière fois, souri à sa femme, sa fille et sa sœur et s'en alla en claquant la porte. Les flocons blancs fondèrent ce qui fit que le sol était mouillé.

Une heure passa, puis une autre... Les deux femmes étaient en train de prendre le thé, l'une assise l'autre toujours allongée. Elles discutaient tranquillement, mais soudain madame Hall trembla et poussa un léger cri.

Je... Je... viens de perdre les eaux...

On appela le médecin le plus proche qui arriva en courant. La femme était en pleure, elle souffrait énormément et cela se voyait sur son visage. Elle poussa de toute ses forces pour que l'enfant naissent. Et ses efforts n'étaient pas en vain. On commença par voir la tête puis le cou et enfin tout le corps était dehors. On avait prévenu par téléphone le père qui s'était dépêché pour rentrer chez lui dès qu'il avait appris la nouvelle. Lorsqu'il arrivait, sa fille était là, devant ses yeux, dans les bras de sa sœur car sa femme trop faible s'était endormie. Il la pris dans les bras il n'avait jamais été aussi heureux de sa vie. On pouvait voir dans ses yeux cette lueur, brillante et magnifique, tellement belle qu'on ne pourrait la décrire plus précisément. Et on la nomma Caliopee Satis Hall. Caliopee comme sa grand mère et Satis était le nom préféré de sa mère.

*****

« Sa robe se déchira d'un coup sec et l'on pouvait voir du sang sortir de sa blessure. »

Elle venait tout juste d'avoir dix-sept ans, il n'y avait pas une semaine et l'on sentait une grande tension dans la famille depuis plusieurs mois... Caliopee était au fond de son siège pendant que son père fumait un cigare et sa mère préparait du thé dans la cuisine. La pièce était tellement calme que l'on pouvait presque entendre les mouches voler. L'enfant avait bien grandi depuis sa naissance, était été devenue une belle jeune fille, ses cheveux bruns tombaient jusqu'au épaules avec quelques mèches blondes. Elle portait une belle robe rouge en laine. Comme à l'époque de sa naissance il neigeait. La mère arriva avec le thé et servit son mari avant que Caliopee ne se décide à rompre le lourd silence qui pesait dans le salon.

Papa... Je n'irai pas !

Caliopee ! Arrête de dire cela tu veux bien ? Tu iras à cette école, nous n'en déciderons pas autrement !

L'homme à la moustache continua à faire sortir la fumée qu'il inhalait par la bouche sans se préoccuper des paroles qui venaient juste d'être dites. La brunette se leva alors et donna une claque à son père. Celui ci se leva d'un bond et rendit à sa fille ce qu'elle venait d'oser de faire. Il sortit de la salle et revint avec une ceinture. Caliopee resta impassible, debout, la joue rouge qui enflait. Il hurla alors :

Cette fois tu as dépassé les bornes ! Je t'écoute chaque jours te plaindre. Cette fois tu as gagné !

L'homme donna un premier coup sur le bras de l'enfant. Sa robe se déchira d'un coup sec et l'on pouvait voir du sang sortir de sa blessure. Sa mère horrifiée essaya de prendre la ceinture à son mari de force, mais celui ci la poussa contre la porte de la cuisine.

Vas dans la cuisine !

Sa femme écouta se qu'on lui ordonna de faire. Et arrivé dans la cuisine elle fonda en larme en entendant les autres coups de fouets. Caliopee se laissa frapper jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse... Son père la laissa sur le sol du salon et s'en alla.

Deux jours plus tard Caliopee fugua de chez elle en laissant une simple lettre.